mardi 16 juin 2009

Quand Will Ferrell oubliait d'être con



Parfois Will Ferrell oublie d'être con. C'est bien dommage, parce que ça ne donne pas forcément de meilleurs films, juste des trucs un peu plus hype. Et moins drôle. Le Fabuleux Destin d'Harold Crick (2007), par exemple, nous fait le coup du héros qui entend dans son oreille une narratrice faisant le récit de sa vie. Franchement, c'est peut-être bien, c'est peut-être du récit dans le récit, c'est peut-être méta-diégétique ou tout ce qu'on veut, mais il faut bien s'avouer qui ce n'est ni vraiment marrant, ni vraiment intelligent.

Il n'est pas le seul, Will Ferrell, à avoir voulu réhausser son prestige à coup de films vaguement conceptuels. En mieux réussi, on avait Adam Sandler dans Punch-Drunk Love, ou Jim Carrey dans The Truman Show et Eternal Sunchine of the spotless mind. En comparaison Le Fabuleux Destin d'Harold Crick est franchement raté: Emma Thomson joue l'écrivain, forcément dépressif, qui fume et boit si bien qu'il n'arrive pas à terminer son bouquin...

On le préfère dans ce genres de choses, Will Ferrell:



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